J’espère que vous avez passé de bonnes vacances ! Moi oui et je reviens avec plusieurs idées de contenu pour les prochaines publications d’articles. En effet, cela fait un petit moment que je n’ai pas publié d’article, alors aujourd’hui je souhaite vous parler de « direct producteur », de bio, de production locale et de circuit court !
Qu’est ce que le « direct producteur » ? C’est tout simplement la vente directe qui se passe entre le producteur et le client. Vous le savez sans doute, mais plus vous augmentez la distance entre le producteur et le client, plus vous augmentez le coût de production des denrées alimentaires et vous diminuez la qualité des produits.
Privilégier la production locale et le circuit court, permet non seulement de développer le tissu économique de la région productrice, mais cela diminue aussi l’impact écologique. Si vous êtes amateurs de fromages, je vous encourage chaudement à aller visiter cette fromagerie en ligne. Bref il n’y a que du bon à préférer acheter ses bons produits chez un petit producteur local plutôt que d’aller enrichir une multinationale à l’autre bout du monde.
Voila pour la petite introduction militante, passons maintenant aux choses sérieuses en insistant sur les effets bénéfiques à acheter localement.
Pourquoi vaut-il la peine d’acheter localement ?
Il y a encore moins de trente ans, le summum de l’exotisme pour le Français moyen Ă©tait les bananes et les oranges, gĂ©nĂ©ralement disponibles en quantitĂ©s limitĂ©es seulement avant NoĂ«l. Actuellement, la situation a radicalement changĂ© et il est devenu facile d’acheter les produits les plus exotiques d’AmĂ©rique du Sud, d’Afrique ou d’ExtrĂŞme-Orient. En raison de la mondialisation croissante, mĂŞme des produits estampillĂ©s « faits Ă la maison » nous viennent souvent de coins Ă©loignĂ©s d’Europe et du monde, comme les fraises d’IsraĂ«l, les tomates d’Espagne ou les haricots de ThaĂŻlande.
Cependant, peu de gens se sont demandĂ© combien de milliers de kilomètres ces produits frais doivent parcourir en bateau, en avion ou en camion avant d’atteindre nos tables et quel impact cela a sur l’environnement naturel et la santĂ© des consommateurs.
Les kilomètres alimentaires Ă l’Ă©chelle mondiale sont un problème Ă ne pas sous-estimer !
Qu’est-ce que les « kilomètres alimentaires » et comment affectent-ils notre santé ?
Dans la presse spĂ©cialisĂ©e anglo-saxonne, les spĂ©cialistes parlent de « food miles ». Il s’agit de la distance que les produits alimentaires parcourent avant d’atteindre le consommateur final, c’est-Ă -dire nos tables, depuis leur lieu d’origine.
C’est le strict opposé du « direct producteur ».
Le transport de masse provoque plus de trafic sur les routes, une consommation Ă©levĂ©e de carburant et une production massive de dioxyde de carbone et d’autres polluants dans l’atmosphère. Elle est Ă©galement associĂ©e Ă la nĂ©cessitĂ© de recourir Ă une chaĂ®ne d’intermĂ©diaires, Ă la nĂ©cessitĂ© de stocker et de reconditionner les marchandises, et donc Ă la production d’une grande quantitĂ© de dĂ©chets.
Le transport sur de longues distances nĂ©cessite une bonne protection des aliments contre la dĂ©tĂ©rioration, c’est-Ă -dire la congĂ©lation, la conservation, le traitement chimique ou encore l’irradiation. Cela a un impact sur la qualitĂ© du produit, qui perd une partie importante de ses propriĂ©tĂ©s d’origine liĂ©es au lieu d’origine et au mode de production. Pour surmonter l’impact des kilomètres alimentaires sur la qualitĂ© des produits, il contient souvent plus d’ingrĂ©dients indĂ©sirables que les produits du marchĂ© intĂ©rieur.
Lors de nos achats quotidiens, nous choisissons souvent des produits de pays lointains, sans remarquer que leurs homologues produits localement sont facilement disponibles Ă la bonne saison.
Les fruits et lĂ©gumes importĂ©s sont souvent moins chers, ont une belle apparence et sont Ă©galement disponibles pendant les saisons « non naturelles », comme les fraises en janvier. Cependant, a-t-on pensĂ© que leur aspect attrayant pouvait ĂŞtre le rĂ©sultat de l’utilisation de conservateurs, de modifications gĂ©nĂ©tiques et de mĂ©thodes de production « industrielles », et que le transport depuis l’autre bout du monde provoquait l’Ă©mission de plusieurs tonnes de polluants dans l’atmosphère ?
Plus vous ĂŞtes proche du lieu de production, mieux c’est : un transport plus court signifie moins d’Ă©missions de CO2 dans l’atmosphère et un stockage rĂ©frigĂ©rĂ© plus court, et donc moins de consommation d’Ă©nergie. En achetant vos fruits et lĂ©gumes, votre fromage ou votre viande sur l’étale d’un producteur local, c’est encore mieux !
De plus, la production alimentaire traditionnelle rĂ©duit la consommation d’eau, produit moins de dĂ©chets et contribue ainsi Ă protĂ©ger notre environnement naturel. Les producteurs locaux incluent Ă©galement les petites cultures qui, du fait de leur superficie, ne contribuent pas Ă la rĂ©duction du peuplement, comme c’est le cas, par exemple, dans le cas des grandes monocultures de soja ou de maĂŻs aux USA. Dans le cas d’une telle production, moins d’engrais et de pesticides sont utilisĂ©s.

Chef dans un restaurant lyonnais, je suis passionnĂ© par la gastronomie, les voyages et les belles dĂ©couvertes culinaires que l’on peut faire Ă l’Ă©tranger. J’aime les plaisirs de la table et les plats salĂ©s, j’adore la junk food et les recettes Ă©picĂ©es.
J’espère que le site Cuisi-Crea vous mettra l’eau Ă la bouche. Au plaisir.
Samuel.